Henri Guaino : "La situation montre un pays profondément fracturé"

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Published 2024-07-02

All Comments (21)
  • trois blocs représentés par ; un drapeau palestinien , un drapeau européen , un drapeau Français . A chacun de faire son choix
  • @azimut3535
    Et ce n'est pas fini ! Sarkozy le traître en porte la responsabilité. Frexit.
  • @zip69100
    Faut remercier Hollande et Macron
  • C’est l’heure de la bastonnade. Merci Sarkozy, merci Hollande, merci Macron.
  • @unclemax8797
    ca fait longtemps qu'on le sait, sauf que la ca craque
  • @diego-ug5uw
    c'est pas un pays "fracturé" mais un président complètement "fracassé" !
  • @ratso-rizzo
    Ça n'est pas une fracture, c'est la faille de San Andreas.
  • @acirka
    Cette violence et cette intimidation est du terrorisme intérieur et c'est intolérable! De quel camp vient-elle?
  • @flo3183
    Ah bon ? C’est maintenant que vous vous en apercevez ??
  • "La situation montre un pays profondément fracturé" la faute a qui ? 40 ans ....
  • @JB-vw2uk
    Ca fait déjà un bon moment que le pays est fracturé, Guaino vient d'atterrir 🙄
  • le pays est ingouvernable parce que ceux qui seront elus n ont plus le droit de gouverner.
  • @jolie3265
    Faut plus faire la fine bouche Henri ! La France est en danger !
  • @SF-hi2tr
    Combien sortent de la DDASS=ASE=MDS=JUSTICE et finissent SDF? 4️⃣0️⃣%
  • Oui, il fait aussi partie des gens ou politiques dont on veut plus entendre parler
  • @AMY42008
    Arrêtez de dire que M Gaino était oe conseiller de Sarko, renseignez vous. Il vient du peuple, sa mère était femme de ménage et oa élevé seule, il connaît bien le peuple et il en vient, voir l interview de Berkof sur sud radio, c est autre chose que celle ci, ils n ont rien de journalistes, quelle tristesse, et la blonde de service avec son sourire en coin, insupportable, comme dans les interviews vavec le professeur Raoult où elle s était fait remettre à sa place, elle n a plus l age de jouer la potiche,questions de bas de canniveau, avec un tel personnage En passant pour repondre aux reproches qu il fait partie du problème, detrompez vous, il s est fait virer quand il etait avec Sarko comme un mal propre alors qu il etait le seul à faire les bonnes analyses, donc trop gênant pour le système, et politique oblige, le traitre c est Sarkozy , celui ci une fois au pouvoir l'a remercié. Il est bien trop honnête cet homme et intelligent, il ne vient pas de l élite et s est fait lui même, il a tout compris et il prévient car il est inquiet pour le pays qu il aime, il est gaulliste et etait anti Maastricht avec Seguin, et au debut l ancien rpr
  • Quelques analystes qui oublient d'être médiocres émergent dans le contexte, à droite comme à gauche : Henri Guaino fait partie des personnes que j'écoute avec attention. Tout comme Emmanuel Todd, Michel Onfray, Johann Chapoutot et d'autres dont le nom ne me revient pas forcément sous les doigts au moment où je rédige ce commentaire... Il faut effectivement comme le fait Henri Guaino parler de ce dont on ne parle pas dans cette campagne : la société, les modes de vie, les passions, les structures familiales. Je prétends pour ma part que même sans Macron, les valeurs « macronistes » honnies de la droite et du « camp national », qu'il vaut mieux appeler les valeurs libérales ou libérales-libertaires si on veut comprendre de quoi on parle, sont là pour rester — au cœur du système tel que l'analyse Henri Guaino —, de même que la hiérarchisation entre citoyens de différents niveaux d'éducation maintenant que les 20 ou 30 % de citoyens les plus diplômés peuvent vivre entre eux sans devoir faire des efforts de « vivre ensemble » avec le reste de la société : même s'il est de bon ton de la présenter comme historique, cette élection est du niveau de l'escarmouche, pas de la bataille décisive. La vague populiste pourrait en théorie aller jusqu'à faire éclater l'UE et nuire aux grandes fortunes, les 1 % les plus riches — et après tout pourquoi pas ? Mais fondamentalement elle ne peut rien contre les choix de vie des 20 à 30 %. Car en Occident, pour ce qui concerne le sociétal, les valeurs libérales (qu'on peut aussi appeler Mai 68 si on se limite au contexte franco-français) ont gagné. Elles ont gagné pour de bon. Et si elles ont gagné pour de bon, c'est que tout le monde en veut, tous les individus — même en dessous des 20 à 30 %, même électeurs du RN — veulent profiter de la liberté individuelle qui a été durement gagnée sur les contraintes sociales qui étaient en vigueur au milieu du siècle dernier. Aucun leader politique qui vise un score supérieur à 5 % ne peut avoir pour projet de prendre des mesures autoritaires afin de revenir sur les évolutions sociétales qui depuis 68 ont mis par terre la famille traditionnelle oppressive dans les classes populaires, et qui sont, dans le désordre : l'accès facile au divorce, à la contraception et à l'avortement ; le PACS et le « mariage pour tous » ; la désaffiliation vis-à-vis des grands récits et des institutions qui leur donnaient vie : Église, Parti Communiste ; le niveau d'éducation des femmes en constante augmentation jusqu'à être supérieur à celui des hommes ; un « marché de l'amour » très défavorable aux hommes à bas niveau d'éducation (très bien décrit par Michel Houellebecq) ; le remplacement de l'« autorité paternelle » par l'« autorité parentale » ; la filiation égale pour les enfants anciennement « légitimes » et « illégitimes » ; etc. Personne ne peut plus imposer de discipline de vie aux Français, comme c'était encore vaguement le cas sous Charles de Gaulle et Maurice Thorez. C'est la situation qu'Emmanuel Todd appelle désormais « état zéro de la religion ». Aucun parti « autoritaire » n'est en mesure de revenir sur les libertés qui profitent avant tout aux plus éduqués et aux plus autonomes d'entre nous. Nous — les boomers, les soixante-huitards, les libéraux-libertaires, les 20 à 30 % les plus diplômés de ce pays — avons gagné la guerre des valeurs qui s'est déroulée ces 50 dernières années. Nous avons aussi préparé les conditions pour que le projet civilisationnel de l'Occident soit maintenant le transhumanisme, comme l'explique très bien Michel Onfray. Relire, avec la bonne distance critique, La France contre les robots de Georges Bernanos. « Avec la bonne distance critique », c'est-à-dire en se rendant bien compte que dans cette opposition la France telle que se la représente Bernanos ne peut être que perdante. Le RN peut beaucoup contre Emmanuel Macron, il peut peu contre Sam Altman.
  • "Un pays profondément fracturé", comme cela est étonnant après tous les efforts de notre président pour ne pas diviser depuis son élection !